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Les cimetières de demain 

Groupe d'étudiants de l'ENSAP Bordeaux 

Le cimetière comme espace public  

Préambule 

Selon Michel Foucault : "le cimetière est un lieu concret qui héberge l'imaginaire". Cet espace public est connu de tous par sa forme et son utilité mais il est aussi entouré d'une vision péjorative. Alors qu'en est-il réellement ?

Le cimetière, du grec koimêtrêrion et du latin coemeterim, signifie « lieu où l'on dort ». 

Chaque commune doit disposer d’au moins un cimetière comprenant un terrain consacré à l’inhumation des morts. C’est un espace public ouvert à tous, doté d’une symbolique spécifique, qui occupe une place à part. Très souvent clos par de hauts murs, le cimetière n’a probablement pas été originellement perçu et vécu comme un espace aussi reclus. 

Ce lieu laisse place au sacré et à l'imaginaire et c'est un endroit de recueil pour les personnes venant rendre visite aux défunts. 

Aujourd'hui, le patrimoine funéraire est la propriété de la famille des défunts. Si ce patrimoine n'est pas entretenu, voire en voie d'abandon, les mesures pour les préserver sont peu nombreuses mais elles existent néanmoins. Il faut savoir qu'aujourd'hui, l'intérêt autour des cimetières est un réel sujet de société. 

Histoire des cimetières 

Frise chronologique et synthétique

Les cimetières étaient situés hors des villes, le long des axes de communication. La crémation était pratiquée, les cendres étaient mises dans des puits funéraires. 

A partir du XIème siècle, il devient d’usage de se faire enterrer autour des églises afin de rester proche de Dieu. Le cimetière devient un lieu religieux mais qui exclu une partie de la population. C’est un lieu de vie accueillant et de repos. 

L’inhumation au sein des églises est interdite. On éloigne les morts des lieux de vie. De nouveaux cimetières sont ouverts aux portes des villes. Le but est d’éviter les épidémies. C’est à la révolution qu’ils deviennent la propriété des communes. 

A cette époque, les cimetières cessent d’être religieux pour devenir laïques : désormais, tout le monde peut y être inhumé. C’est également à partir du XIXème siècle qu’il faut acquérir une concession afin d’être inhumé.

Dans chaque commune, c’est la mairie qui est en charge de la gestion et de l’entretien du lieu. On perçoit un changement des pratiques, notamment avec le développement de la crémation et la multiplication des colombariums. Enfin, de nouveaux cimetières voient le jour, des cimetières dits écologiques. 

Un nouveau regard 

Frise de BERTEAUX Tom

Schéma récapitulatif  des champs d'actions possibles d'un cimetière

Schéma de LE ROY Johan

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