LES CHIMÈRES PAYSAGÈRES
Le paysage des ruisseaux
De ripisylve à une impasse
Grande trame de passage du sanglier et de la plupart de la faune, les ruisseaux constituent une ressource vitale.
En effet, ils permettent à la faune de s’hydrater, mais aussi de trouver de la nourriture. Les ruisseaux sont donc aussi des garde-mangers en plus d’être le passage de nombreux animaux.
Malheureusement, la construction de l'autoroute A10 est venue dévier ses ruisseaux et fermer le passage de la faune.
Ancienne voie de chemin de fer :
Le pont en lui-même est lui aussi peu végétalisé. Néanmoins, la présence d'un espace laissé à l'abandon et qui empêche la construction, offre une trame arborée d'une vingtaine de kilomètres qui traverse toute la CCB d'ouest en est.
Ancien passage de bétails :
Anciennement utilisé par une fermière pour déplacer son troupeau de vaches, il n'est aujourd'hui plus propice au passage de la faune de par un sol dévégétalisé, bétonné.
L'autoroute A10, construite dans les années 60-70, est un réel blocage pour le passage de la faune. En plus d'être un espace de pollution atmosphérique, sonore et visuelle, elle est à l'origine d'une séparation brutale du territoire. Ici, l'autoroute à créée deux populations. En effet, la faune n'ose pas risquer sa vie pour traverser et cela engendre des problèmes au niveau de la reproduction. A force, on pourrait parler de consanguinité, ce qui serait fatale à l'espèce.