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Estuaire de la Gironde

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           Notre étude se déroule dans un territoire de l’Estuaire de la Gironde, le troisième plus grand estuaire Français. Il est un lieu privilégié, pour la biodiversité, passages clés pour les circulations d’oiseaux migrateurs. Il présente une grande diversité de paysages entre paysages viticoles, marais, vasières, falaises calcaires, jusqu'aux étendues de sable à l'embouchure de l'estuaire.

L’estuaire de la Gironde est soumis à l’influence de la marée. De ce fait, la formation des inondations résulte d’une confrontation entre des phénomènes de type submersion marine avec le débit du fleuve plus ou moins important. 

           

- PPRI - Estuaire de la Gironde

Ensemble des organismes et documents ressources :

Le phénomène d'inondation

Le réchauffement climatique un facteur aggravant

On distingue quatre types d’inondations :

 

    -      La submersion marine     -     Les débordements de cours d’eau     -     Le ruissellement     -      Les remontées de nappes phréatiques

          Dans les zones littorales, l’association de vents violents, d’une surcote liée à une tempête, un fort coefficient de marée et un phénomène de vague peut engendrer une submersion marine parfois aggravée par la destruction ou la fragilisation de barrières naturelles ou d’ouvrages de protection. Une submersion marine peut se définir comme une inondation temporaire (quelques heures à quelques jours) des zones côtières par les eaux marines. Les submersions marines sont liées à une élévation anormale du niveau de la mer due à la combinaison de plusieurs phénomènes comme l’intensité de la marée ou encore le passage d’une tempête produisant une surélévation du niveau marin (appelée surcote).

Une inondation est une submersion rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau. Une crue, quant à elle, est la conséquence d’une augmentation du débit (mesuré en m³/s) d’un cours d’eau, celui-ci dépassant dans certains cas plusieurs fois le débit moyen. Dans les estuaires et/ou à l’aval des fleuves, on parle d’inondations fluvio-maritime.

        Le GIEC, cet organisme intergouvernemental chargé d’évaluer les causes et conséquences du changement climatique en cours, établit nombres de rapports scientifique, qui servent de référence pour alerter sur les évolutions du climat. Même si l’ensemble de ces rapports ne sont pas parlant pour tous, car très techniques et manquant peut-être de visibilité pour l’ensemble d’entre nous, il est aisé de comprendre ce que les 2,7°C prévus pour la fin du siècle, combiné à une montée des eaux entre 60 centimètres et 2 mètres en 2100, auront comme impact sur l’environnement et sur notre quotidien ou celui de nos cadets. Les épisodes de 1999 et de 2010 en sont un aperçu frappant. Ci-dessous deux scénarii de montée des eaux, retenus pour appuyer notre étude, issus du site Climate central, réalisés à partir des prévisions du GIEC. 

Montée des eaux de 1 mètre prévue pour 2100

Montée des eaux de 5 mètres prévue pour 2300

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